Des réparations difficiles

Diane cogna à la porte des quartiers du commandant.

- Entrez.

Diane obéit.

- Commandant.

Avec une raideur typiquement militaire, elle salua son supérieur.

- Repos, major.

Diane se détendit... relativement.

- Vous m'avez appelée, commandant ?
- Oui, major. Je vous ai donné l'ordre de superviser les réparations du vaisseau. Je veux votre rapport.
- Les réparations ne sont pas terminées, commandant. Nous en avons encore pour un moment.
- "Pour un moment", ça nous amène à quand, ça ?
- Certains dommages sont importants. Dans l'état actuel des choses et à la vitesse où nous allons, il faudra attendre encore deux semaines pour que le travail soit terminé. C'est là mon estimation la plus optimiste.

Le commandant semblait découragé par les nouvelles.

- Commandant, si je peux me permettre de donner mon avis...
- Vous savez que oui.
- Merci, commandant. Je pense qu'il faudrait demander à l'amiral Valath de nous renvoyer certains de nos hommes que nous avons envoyés pour la réparation du Liberty. Nous en avons envoyé trop.
- C'est vous qui avez déterminé le nombre d'hommes que nous leur cédions, major.
- Oui, commandant. Mais lorsque j'ai pris cette décision, les dommages semblaient moins importants et moins nombreux qu'ils ne le sont en réalité. C'est mon erreur et je m'en excuse.
- Inutile de vous excuser, contentez-vous de la réparer. Je suis sur le point d'avoir la communication avec le Liberty. Vous parlerez à ma place. Exposez la situation à l'amiral et arrangez-vous pour avoir les hommes dont nous avons besoin.
- Oui, commandant.

Diane s'approcha du bureau, attendant de pouvoir entrer en communication avec l'amiral...

Au seindu C.I.C, tous le monde s'affairait, le lieutenant Kelly s'approchât de l'Amiral.

- Amiral, les communications du Second Souffle sont rétablies, le Major O'Dana demande à vous parler.

- Très bien, merci Monsieur Kelly. Passer la moi.

- Amiral Valath, ici le Major O'Dana du Second Souffle. Est-ce que vous me recevez bien ?

- Pas de problèmes Major, allez-y je vous écoute.

*J'éspère qu'elle va pas me demander des Hommes....*

- Amiral, je sais que ce que je vais vous dire risque de ne pas vous plaire, mais il est de mon devoir de vous informer que les réparations du Second Souffle ne se passent pas aussi bien et aussi vite qu'elles le devraient.

- Major, si vous voulez me demander des Hommes, cela ne seras pas possible. J'ai déjà délégué des techniciens et des mécano à l'Héraclès.

Il marqua une pause puis reprit.

- Le problèmes de communication du Second Souffle vous ont un peu isolés, je vous fait le Topo. Le Liberty est, pour l'instant, le seul Battlestar en état. Il va partir à la recherche de vaisseaux civils sur les grands axes. L'Héraclès reste à quai avec le Second Souffle, c'est le Commandant Pratt qui dirigeras les opérations durant mon absence.

*Et pourtant s'il voyait certaines parties du vaisseau, je crois qu'il voudrait les réparer lui-même tellement c'est pas joli à voir...*

Un peu surprise:

- Combien de temps serez-vous parti, amiral ?

Diane échangea un regard avec son commandant. Pas d'hommes supplémentaires pour le Second Souffle. Les deux retinrent un soupir et levèrent les yeux au ciel. Visiblement, ils pensaient la même chose: "On est pas sortis..."

- Je ne sais pas encore Major. Pas plus d'une semaine, de toute façon le Commandant Pratt a ses consignes. Vous vous arrangerez avec elle pour la répartitions des effectifs.



[Je vais manger, je reviens tout @ l'heure ++]

[D'accord !]

- Entendu, amiral. Pensez-vous qu'elle sera en mesure de nous céder des hommes ? Nous en avons grandement besoin.

- Nous avons eu beaucoup de morts Major, les Homme manquent sur tous les vaisseaux. Dès que nous aurons retrouvé des civils, nous combleront les équipages.

L'Amiral marquât une pause qu'il laissa le soin au Major de comble,avec une autre question, si elle en avait.

Elle hocha la tête avant d'échanger un regard découragé avec son commandant.

- Alors je croise les doigts pour que nous en retrouvions rapidement, amiral, parce que je doute que nous puissions continuer longtemps avec des effectifs réduits en s'échangeant le personnel.

- C'est également mon avis Major. Nous allons nous remettre à flots, ne vous découragez pas.

Il prit une feuille et la lit rapidement.

- Major, si vous avez besoin de pièces détachées, elles se trouvent dans les hangars 18 à 29. Tâchez d'être opérationnel à mon retour, nous risquons de devoir tirer quelque coups pour partir...

*Opérationnel à son retour, et pourquoi pas espérer que les Cyclons se transforment en arbres, pendant qu'il y est...*

- Je prends note des hangars où se trouvent les pièces détachées, nous en aurons bien besoin. Amiral... je ne peux pas vous garantir à 100% que le Second Souffle sera totalement opérationnel après un si court laps de temps, ce serait vous mentir.

Diane retint un soupir avant de reprendre d'un ton déterminé:

- Je m'informerai auprès du commandant Pratt pour savoir si elle est en mesure de nous prêter des hommes, et je ferai en sorte que ceux présents sur le vaisseau redoublent d'ardeur, mais je ne peux rien vous promettre de plus, amiral. Nous ferons de notre mieux, c'est certain, et j'espère que ce sera suffisant.

- Remettez les secteurs principaux en fonction, PRL et système de vie en priorité, il faut que vous soyez prêt à quitter la station et à héberger du personnel civil pour le cas ou...

Les réparations allaient être difficiles, l'Amiral le savait et tous ses Hommes devraient donner le meilleur d'eux même et se dépasser pour surmonter cette mauvaise passe.

- Je suis sur que le Commandant Pratt seras réceptive à vos arguments.

- Bien reçu, amiral. Nous nous concentrerons sur l'essentiel.

- L'essentiel c'est que vous soyez prêt pour quitter ce bourbier. Liberty terminé.


L'Amiral raccrochât le combiné, se remettant au travail au sein du C.I.C.

Juste avant qu'il ne raccroche:

- Bonne chance dans votre mission, amiral. Second souffle terminé.

Diane se retourna vers son commandant, l'air grave.

- Vos ordres, commandant ?
- Faites comme l'amiral a dit. Concentrez-vous sur les secteurs prioritaires, ceux sans lesquels le Second Souffle ne peut absolument pas fonctionner. Vous avez le feu vert en ce qui concerne les heures supplémentaires à faire effectuer à nos hommes et les pressions à effectuer sur le commandant Pratt pour qu'elle nous envoie des renforts.
- Entendu, commandant.
- Rompez, major.

Après un salut typiquement militaire, Diane quitta la pièce pour se remettre au travail.